La semaine dernière, au lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, fut donnée une conférence qui n’a pas manqué de faire réagir. Pendant 1 h 45, trois membres de l’association SOS Méditerranée sont intervenus dans l’amphithéâtre du lycée où les élèves étaient sommés d’être présents car le colloque s’inscrivait dans le cadre d’un cours obligatoire d’éducation morale et civique.
L’un des lycéens (que nous avons interrogé) affirme que, deux jours avant, un des professeurs leur aurait demandé de « ne pas poser de questions gênantes ». Il était donc formellement interdit de remettre en question le fond de l’action de l’association.
Le jour de la conférence, après le visionnage de films à la gloire des membres de l’association, « sauveurs de migrants », les diapositives se sont succédé, pour certaines écrites en langage inclusif. L’un des lycéens rapporte : « Ce qui m’a dérangé, c’était l’impossibilité, pour nous, de remettre en question l’action de SOS Méditerranée. J’ai vraiment eu l’impression qu’il s’agissait d’une propagande pro-migrant à laquelle on était obligé d’adhérer. Sur les trois intervenants, l’homme avait un discours beaucoup plus politique, surtout lorsque l’un d’entre nous a osé demander pourquoi le bateau ne ramenait pas les naufragés au Maroc, par exemple. Il nous a répondu sèchement "parce que c’est la loi". »
Plusieurs photos de diapositives furent prises afin de dénoncer la conférence. L’association la Cocarde étudiante a également publié un tweet : « Hier, au Lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, une heure de cours de géopolitique remplacée par une intervention obligatoire de @SOSMedFrance pour faire de la propagande pro-immigration ! Et le tout en écriture inclusive ! » [...].
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